jueves, 15 de enero de 2015

#hemerotheque #transsexualite | Bernadette Soubirous était en fait un transsexuel basque

Imagen: La Dèche
Bernadette Soubirous était en fait un transsexuel basque
André Vèque / Une contribution de notre fidèle lecteur Gilles P. qui se reconnaîtra | La Dèche du Midi, 2015-01-15

http://ladechedumidi.com/bernadette-soubirous-etait-en-fait-une-transsexuelle-basque/

Dans un ouvrage récemment paru aux éditions Robert Lefond dans la prestigieuse collection «Les énigmes de l’Univers et de ma tante Huguette», l’occitaniste Erwan de Kertroadec expose une thèse aussi iconoclaste que solidement argumentée: pour cet autodidacte et libre-penseur, ancien ingénieur-chimiste chez AZF et spécialiste reconnu de l’histoire bigourdane, Bernadette Soubirous n’était pas celle qu’on croit.

Interrogé sur ce qui a pu faire germer en lui «la folle hypothèse de la folle» (pour reprendre les termes outrés des associations catholiques), de Kertroadec nous explique que tout est parti d’un simple recensement des patronymes bigourdans, dans le cadre d’un projet éditorial de l’Escòla Gaston Fèbus.

«Je pensai trouver une tétra-chiée de Soubirous dans les archives du canton, dit-il, mais j’ai dû rapidement me rendre à l’évidence : jamais personne n’a porté ce nom-là à Lourdes. On trouve des Sou-biran, des Sou-beyran et pas mal de Sou-tanes (rires), mais pas de Sou-birous. Et vous pouvez chercher dans le monde entier : rien! Ce nom de famille n’existe pas».

Se faisant soudainement plus grave, il se lisse la barbe et nous fixe d’un air entendu: «Mais Bernadette Soubirous, elle, a bel et bien existé. On l’a même photographié».

Il fallait donc trouver une explication et l’hypothèse d’une transsexuelle basque s’est rapidement imposée. Pourquoi celle-là plutôt qu’une autre? «Parce que, précisément, nous sommes à Lourdes. Et que l’hypothèse la plus délirante était nécessairement la plus parcimonieuse. Je suis un scientifique, j’ai le cartésianisme chevillé au corps».

L’électron libre part donc enquêter au Pays Basque et finit par trouver au bout de 27 ans de recherches, la preuve qui lui manquait: Bernak Txubirux, né le 07 janvier 1844 à Saint-Etienne de Baïgorry et enterré… nulle part. «La même date de naissance que Bernadette Soubirous, telle qu’elle l’a toujours fournie aux enquêteurs du clergé. C’était une sainte. Elle ne pouvait pas mentir sur tout. »

Malheureusement, ses démarches répétées pour faire exhumer le corps se sont toujours heurtées à un mur d’incompréhension. Notre homme prend ça avec philosophie: «Les gens ont toujours préféré croire que savoir, c’est comme ça».

Reste tout de même une passionnante enquête de 583 pages et demi dont, paraît-il, les frères Larrieu auraient déjà acquis les droits pour une adaptation cinématographique (titre provisoire: «Sainte Bernak») ainsi Kamel Ouali pour une comédie musicale (titre définitif: «La grotte aux folles»).

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